Coup de coeur de Pierre

Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire.

Après avoir traité de sujets politiques, géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de destins dictatoriaux et de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le cycle du Monstre), de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), Enki Bilal nous prive de notre addiction digitale en nous plongeant, non sans une certaine dérision, dans un monde de désarroi et d’enjeux multipolaires...

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Coup de coeur de Joëlle

Nell et Eva sont recluses dans la propriété qu'avait achetée leur père près de Redwood, au milieu d’une forêt de 32 hectares au nord de l'Etat de Californie. Déjà orphelines de mère, elles assistent impuissantes à la mort accidentelle de leur père. Nell projetait d'entrer à Harvard, Eva de devenir danseuse, mais le monde tel qu'il était n'existe plus, la société de consommation a disparu faute d'électricité et d'essence, la civilisation est en voie d'extinction. L’auteure ne donne aucune explication sur la cause du désastre, mais finalement, cela importe peu.
Les nouvelles du monde extérieur parviennent assourdies aux deux jeunes filles, sous forme de rumeurs : il y aurait des émeutes, des meurtres, des épidémies, des pillages dans tout le pays. On croit qu'à l'est la situation est meilleure, les survivants fuient vers la côte est. Mais les filles restent à Redwood. Elles vont apprendre à survivre, et peu à peu, au gré de leurs expériences douloureuses, la forêt initialement hostile devient leur seule espérance, leur garde-manger et leur pharmacie.

Un roman d’anticipation saisissant, écrit il y a plus de vingt ans et qui pourtant reste d'actualité, abordant des problématiques réalistes comme la fin des énergies fossiles, une société dépendante de l'électricité, des machines, des ordinateurs, où l'homme n'a qu'une place de consommateur. La perte de ces acquis permet à l'homme de se retrouver lui-même mais également de redécouvrir la nature qui l'entoure.

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