Coup de cœur de Joëlle

Perdre la guerre, perdre sa terre, laisser perdre sa langue maternelle, cet «art de perdre » ne laisse personne insensible. Ceux qui, comme moi, n’ont que des souvenirs imprécis de la guerre d’Algérie, découvriront avec incrédulité le sort honteux que la France a réservé à ces harkis, réfugiés d’une guerre fratricide. On suit avec passion les destins du patriarche, du fils, de la petite-fille : trois personnages, trois époques, trois pans d'Histoire et de culture arabe et française qui méritent d’être mieux connus.
Annie Zeniter, elle-même petite-fille de harkis, ravive avec empathie la mémoire d'une famille d'Algérie ballotée de 1930 à aujourd'hui. Une très belle fresque familiale à dimension historique, intense, drôle quelquefois mais surtout, toujours émouvante.

Inscription Newsletter

captcha 

Aller au haut